@Jhiday
Mai 1967
- Les X-Men : Professor X [Charles Xavier, Professeur X], Cyclops [Scott Summers, Cyclope], the Angel [Warren Worthington III], the Beast [Hank McCoy, le Fauve], Iceman [Bobby Drake, Iceberg], Marvel Girl I [Jean Grey]
- Vera Cantor, Zelda et Candy Southern
- The Juggernaut [Cain Marko, le Fléau]
- Rocky Rhodes and his Satan's Saints ["et ses Saints de Satan"]
- Factor Three ["Facteur 3"] : the Mutant-Master ["le Maître des mutants"], the Blob [Fred Dukes], the Changeling, Mastermind I [Jason Wyngarde, le Cerveau], Unus the Untouchable et the Vanisher (tous en coulisses)
- Bernard the Poet
- Scénariste : Roy Thomas
- Dessinateur : Werner Roth
- Encreur : John Tartaglione
- Lettreur : Art Simek
- Rédacteur-en-chef : Stan Lee
(20 pages)
Professor X tente de réveiller le Juggernaut. mais Factor Three interfère, et le Juggernaut récupère les pouvoirs de Xavier, tandis que Xavier est laissé dans le coma. Le Juggernaut décide de rencontrer Factor Three.
- Bobby fête ses 18 ans. Warren amène Candy à la fête, et leur intrigue romantique continue.
- Scott et Jean vont enfin dans un coin seuls ensemble pour avoir une conversation à coeur ouvert. Awww. Ca ne leur aura pris que trente épisodes. Assez bizarrement, il apparaitront à partir de là comme un couple à partir de là, alors que leur conversation dans cet épisode est juste Scott expliquant à quel point il angoisse à propos de son faisceau optique. Ce détail a été lissé par un flashback dans l'épisode #138, qui rallonge la conversation pour que Scott et Jean déclarent ensuite leur amour réciproque.
- Xavier essaie de réveiller Juggernaut, qui est dans le coma depuis l'épisode #13. Il a enfin réalisé que laisser Cain enterré sous une montagne pendant toutes ces années n'était peut-être pas une grande preuve d'amour fraternel. En fait, Xavier a mené toute une série d'expériences et est convaincu qu'il peut trouver un moyen d'enlever les pouvoirs du Juggernaut. Ca ne marche pas, mais cette histoire accuse l'interférence de Factor Three. On aurait pu penser que Xavier aurait retenté une nouvelle fois plus tard.
- Factor Three a flotté dans le paysage pendant un moment maintenant : Xavier ne cesse de mentionner qu'il les cherche. Cet épisode, cependant, ils font finalement quelque chose, en réveillant le Juggernaut. Il n'est pas particulièrement reconnaissant, mais il décide de les rencontrer pour voir ce qu'ils peuvent lui offrir.
- Encore une visite fantastique à Greenwich Village. Bernard le Poète (qui ressemble à Rolf Harris dans cet épisode, pour une raison inconnue) écrit un poème pour célébrer l'anniversaire de Bobby. Malheureusement, il rime vraiment et a un sens, donc la foule se retourne immédiatement contre lui. Pendant ce temps, l'orchestre refuse de jouer une valse parce qu'ils se "feront jeter de l'Union des Puristes du Folk".
- Dialogue bizarre du Juggernaut : "Encore une fois, une aura de pure énergie émane de moi, même en restant sur place !". C'est vrai que la plupart des gens doivent entamer un trot avant d'émaner une aura de pure énergie...
- La première page contient des excuses pour ne pas avoir réussi à faire tenir l'histoire dans un seul épisode.
- J'adore cet épisode rien que pour la partie Greenwich Village, qui est vraiment très très drôle. On peut se demander ce que les gamins lisant ceci en 1967 en ont compris. ("Maman, ça veut dire quoi petit bourgeois ?" [en français dans le texte]). Il y a aussi un combat merveilleusement stupide où les X-Men repoussent des motards qui essaient de jouer les trouble-fête. L'excuse du scénario est que l'un d'entre eux a tenté de séduire Zelda et qu'elle l'a repoussé ; vraiment, en fait, c'est juste une excuse pour faire la scène obligatoire de démonstration des pouvoirs d'une manière différente.
- Quant à l'histoire, c'est seulement la deuxième avec le Juggernaut, et évidemment c'est un personnage qui vaut le coup d'être ramené. Pourêtre honnête, il n'a pas vraiment l'air très impressionant cette fois-ci : pourquoi le Juggernaut perd-il son temps avec des leviers qui transforment des escaliers en pentes glissantes ? Thomas n'arrive pas vraiment à transmettre l'impression d'inarrêtabilité que l'histoire originale avait.
- Mais l'intrigue Factor Three progresse d'un poil, ce qui est l'essentiel.
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